Sur un forum j'ai été ammené grace à un post, à m'intérresser au
rôle des femmes médiévale dans la guerre en tant
que combattantes.
Je suis preneur pour toutes infos ! Le texte peut paraitre décousu mais c'est des bouts de mes reflexions
et sources issues de mes différents posts sur l'autre forum (vive le copier-coller ) .
" Il semble que l’armée des ducs de Bourgogne ait eu des unitées féminines de combats
> Extrait de « la vie quotidienne au XVeme siècle » de G Embleton et J Howe
Ed. Heimdal
…il subsiste assez de descrïptions similaires pour prouver que la participation des femmes à la défense était plutôt la règle que l'exception. Il est tout aussi évident que de grands nombres de femmes accompagnaient les armées, travaillant parfois en appui direct de l'effort militaire, et combattant parfois à côté des hommes. Quelque 4000 femmes du camp bourguignon furent alors organisées pour une tentative avortée d'attaque en divers endroits du Rhin. Un témoin écrit que « le duc donnait à ces femmes une bannière sur laquelle était peinte une femme » et elles allaient et venaient « avec bannière, trompettes et cornemuses ». Il y a des exemples de femmes de qualité allant à la bataille avec une armure complète. En 1382, une femme fut tuée lors d'une bataille dans les Flandres portant la bannière des Flamands et, en 1396, une femme frissonne « vêtue de bleue comme une folle » tomba percée de flèches lors d'une bataille entre la Frise et le Hainaut.
Nous lisons que, lors d'une retraite suivant une défaite de l'armée bourguignonne, « de nombreuses femmes qui étaient vêtues d'armures furent tuées car on ne les reconnut pas comme telles... de nombreuses femmes en armures, pour protéger leurs corps et leurs vies, exposèrent leurs poitrines, prouvant qu'elles n'étaient pas des hommes...»
Pour les sources cf. la bibliographie succincte de l’ouvrage, sinon peit être contacter les
auteurs via le site de la compagnie st Georges ou le site pro de J Howe pour avoir la/les ref.
exacte ou la biblio complète.
> Malheur aux vaincues !
J’avais lu dans un autre autre ouvrage (je n’ai plus la réf.) que toutes les femmes capturées
lors de la bataille de Grandson furent vendue et éparpillées dans divers bordels en Suisse.
On peu aussi se référer aux chroniques (pas d'allégorie de symbole etc.. du brut contemporains des auteurs -laics-) de Shilling (le vieux -XVeme- et le jeune).
Des femmes apparaissent parfois sur les champs de batailles, aussi
armées d’armes d’hast voire d’arquebuse. Quand à distinguer des femmes en armures, pas
facile vu que la mode était aux cheveux longs pour les hommes…
Quelques illustrations sont visibles sur wikimedia commons.
En iconographie voir aussi les chroniques Suisses
(de la même période) genre de luzerne, Shielling ...
où l'on voit des femmes (suisses) armées de hallebarde ou de
haquebute (je précise que ce n'est pas dans un contexte de défense de ville).
Étonnant pour un pays (bien qu'il soit la plus vielle démocratie
d'Europe) dont certains cantons n'ont seulement accordé le droit
de vote aux femmes il y a moins de 20 ans !
En tout cas les exemples "isolés" on l'air "d'abonder" pour le Moyen-âge,
ce qui ne sera plus le cas pour les siècles suivants
Sinon allez sur :
http://www.companie-of-st-george.ch/cms/?q=en/Dragons télécharger le dragon n°4
c'est pages 5 (les sources, ref. des dessins) et 6 (les dessins d'aprés les illustrations d'époque)).
Ca a le mérite de faire une petite compil.
pour les "originaux" c'est possible d'en trouver sur wikimedia
(c'est pas évident à trouver... et à retrouver)
Malgré que les commentaires soit en anglais
ils sont très informatifs.
Les auteurs précisent qui il y a de nombreux
exemples de "femmes soldats" dans les cas ou les
hommes ne sont pas suffisamment nombreux
ou quand la "mesnie" ne comporte pas d'hommes.
Dans le dernier cas cela rejoint les docs. Bourguignons.
A mon sens (c'est mon interprétation) ce qui détermine l'emploi de femmes (je parle femme du peuple dans le cadre de campagne militaire et non de défense de villes) c'est les
méthodes de conscrïption, c'est à dire chaque foyer
(qu'importe sa composition) est tenu de fournir un soldat avec son équipement.
Si le foyer n'est composé que d'une veuve c'est elle qui si colle
avec le matos du défunt mari !
D'ailleurs toutes les femmes représentées porte des coiffes
signe que ce sont des femmes mariées.
Je ne connais qu'un exemple de femme avec ses cheveux apparents (cf le dragon cité plus haut),
Elle est (avec une femme coiffée) dans une colonne armée, derrière des hallebardiers
et joueurs de fifres mais devant des portes bannières (statut particulier ? ).
Elle porte une mini gourde qui de part sa taille semble plutôt
une poire à poudre
Sinon les maîtres artilleurs était souvent des civils qui louaient leurs compétences
et matériels, et étaient libre d’embaucher leurs propres personnels. Il y a au moins un exemple (français XVeme) d’un maître ayant embauché sa femme et ses enfants (le livre cité ci-dessus
le cite).
> lien sur le site de l’université de Caen :
Femmes dans la guerre (XIVe-XVe siècles):
un rôle caché par les sources?
http://www.unicaen.fr/mrsh/crahm/revue/tabularia/print.php?dossier=dossier3… > Toujours sur les guerres de Bourgognes. Ce sont des rôles de recrutement .Des femmes sont listées avec leurs équipements perso.
http://www.lothene.org/others/women15.html The Royal Armouries Yearbook 1997 (ISBN 1366-3925) has an article by Thom Richardson on The Bridport Muster Roll of 1457. These are the names of ordinary people who were called up to the army.
174 names on the list are legible, and 5 of these (2.9%) are women. Alis Hammel has her own jack, sword, buckler, salet, bow and arrows. Alis Gare has a bow and a coat of plates."Condefer Wife" has bow, arrows, sword and buckler. Margaret Athyn and Sally Pens do not have any equipment listed, but overall 39% of the names on the list do not have any equipment listed.
C'est fort intéressant, et on peu se demander quel été le statut de ces femmes. Des veuves ayant "héritées" des obligations de leur maris ?
En tout cas la démarche existaient d'envoyer des femmes au combats. Était ce choquant pour leurs contemporains ?
Idée saugrenue d'un chef militaire où officialisation d'un système qui existait déjà ?
Ou tout simplement le hasard qui à voulu que ces documents nous parviennent et ne finissent pas bouffé par les rats, au feu où juste en ... torche cul !
Rappelons que le Moyen-âge est une période qui dure sur mille ans et dont nous savons en fin de compte pas grand choses.
Les documents (enluminures, txt..) qui nous sont parvenus
représentent sûrement même pas 5% (et encore je suis optimiste)
de ce qui devait exister, et avec dedans une forte proportion Xveme.
Quid pour les autres époques ? Pas mal de cas isolés touchant surtout la noblesse (c'est eux les commanditaires des chroniqueurs ?)
Il me semble qu'e cela touche beaucoup plus la France du Nord
(héritage des influences germaniques et saxonnes ?) où la femme était "un peu plus libre" (j'insiste sur les guillemets), et l'europe du Nord.
Il serait intéressant de savoir si il exitait des lois
interdisant aux femmes le port d'armes ou de certaines armes comme il existait des
loi (toujours tréslocale) sur le port de certains vêtements où autres accessoires.
Pour revenir à l'idée de femmes "pratiquant la guerre" (à l'épée ou autres), petit rappel il faut souligner que l'idée d'armée régulière et permanente n'apparaît qu'au XVeme.
L'armée médiévale c'est une espèce de conscrïption. Le soldats dans une troupe c'est avant tout un paysan, un artisan, un bourgeois qui n'a pas pu payer quelqu'un d'autre pour le faire à sa place...
Concernant les pro. il reste la noblesse, c'est leur affaire et devoir (on a effectivement vu le cas de femmes noble remplaçant leur mari).
Et les mercenaires là effectivement on a du mal à imaginer des femmes embrassant cette profession (qui était déjà un pis allez pour les hommes)!
Ce qui peux éventuellement mettre tout le monde d'accord c'est l'archéologie et la fouille de charnier.
Là aussi cela coince car le seul charnier qui nous soit parvenu
(cadavre avec équipements)c'est celui de l'île de gotland ( XIVeme-Scandinavie) sur mille ans c'est peu !
L'archéologie des champs de bataille est une discipline
très très nouvelle qui se développe grâce aux Anglais avec l'étude des champs de bataille de la guerre des 2 roses.
Et encore faudrait avoir l'idée d'identifier le sexe sur les ossements, puisque l'on part avec l'idée que ce sont forcément t des hommes.
Par exemple qui pouvait prétendre il ya quelques dizaines d'années qu' existaient autour de l'an mil une "caste" de chevaliers paysans aux antipodes de la vision féodale classique ?
Aucun document ne l'attestait jusquà une découverte du côté de Charavine...
Tout cela pour dire que l'être humain et ses sociétés sont plein de ressources et de surprises !
Dans l'art de la guerre je n'en parle même pas, même si à mon avis on est pas prêt de prouver l'emploi massif de femmes comme armes de destructions massive ! "
Plus fort en vrac :des ordres de chevalerie féminins (ex ordre de la glorieuse sainte marie en italie)
ont existé.
Ordre millitaire religieux, genre Teutonique en dentelles
cf:
http://www.heraldica.org/topics/orders/wom-kn.htm (en Anglais)
+des femmes qui défendent une ville, au combat, et se voient accorder le rang de chevalier (tortosa, espagne)
+ les femmes conservaient le droit de se défendre elles meme par la parole dans un proces et de prendre les armes dans un duel judiciaire jusqu'au 14eme siecle
A German fighting manual published in 1467 by Hans Talhoffer includes a section on techniques which could be used in a judicial duel between a man and a woman.
(source "Medieval Combat" - Hans Talhoffer - Greenhill - 1-85367-418-4)
sur
http://www.lothene.org/others/women15.html