l'archéologie au moyen âge

Quelqu'un aurait-il une idée de la façon dont les intelectuels percevait le passé au MA, et nottament s'il pratiquait une forme d'archéologie.
Je sais que c'est la cas au début du 16eme en italie, mais je ne trouve rien pas même une thèse d'étudiant sur le sujet à propos du MA, si vous avez un truc ne serais ce que sur l'histoire de l'archéologie...

On parle plutôt d'antiquaire d'ailleurs et la démarche était plutôt de fournir des cabinets de curiosités.
Le passé, outre la bible, était perçu par les œuvres gréco-latines essentiellement (Tite-Live, Végèce...).
Les monuments antique par exemple, cela faisait des carrières bien pratiques ou des habitations (cf. temple de vienne entre autre). Certaine trouvaille fortuite et exceptionnelle (bijoux...) pouvait être recyclée au gôut du jour ou fondue...
Un exemple de "fouilles" intentionelles qui me vient en tête serait en Egypte et concernait les momies afin de fournir la pharmacopée occidentale... Bref pas vraiment une recherche pour restituer le passée.
Au XVe on a bien des armures à l'antique mais c'est plutôt pour restituer un esprit et le prestige de la civilisation Gréco-latine et se la "péter" en tournoi à théme (Hector vs Achille...) mais c'est pas basé sur des recherches archéo mais plutôt des "visions" d'artistes.
Le choix de "La Toison d'Or" par Philipe le Bon pour la création de son ordre n'est pas anodin.

Ah si ! Recherche du côté du royaume de Jérusalem ! Il me semble qu'il y a eu des fouilles pour rechercher des reliques et surtout les grands lieux de la vie du Christ !Voir aussi l'exemple de la fouille d'une église et la trouvaille de la pointe de lance de "Longinus" qui permit de dégager de par l'élan mystique qu'elle provoqua, les Francs assiégé dans Jérusalem .
Voir aussi le cas de l'épée de Jehanne d'Arc.
Dans tout les cas on est dans la motivation mystico/religieuse.
Cherche aussi du côté de Constantinople.
Les monuments Vénitiens regorgent pas mal d'oeuvres antique ramenées à grand frais des quatres coins de la méditérannée
(le pillage de Constantinople en 1204... ).

Merci pépé, je comptait sur toi !

Petite parenthèse du côté de la Chine médiévale :

Au début de la dynastie Song (960–1279), l'étude de l'archéologie développe l'intérêt pour les antiquités de la noblesse et leur désir de raviver l'usage de la vaisselle ancienne dans les rites et cérémonies. La croyance que les vaisselles anciennes ont été fabriquées par des sages et non pas des personnes ordinaires est critiquée par Shen Kuo, qui propose une approche interdisciplinaire de l'archéologie, en incorporant ses trouvailles archéologiques dans ses études sur la métallurgie, optique, astronomie, géométrie et les mesures anciennes de musique. Son contemporain Ouyang Xiu (1007-1072) compile un catalogue analytique de frottements anciens sur des pierres et cuivre, que Patricia Ebrey estime être l'origine de l'épigraphie et archéologie. En accord avec les croyances de Leopold von Ranke (1795-1886), certains nobles, comme Zhao Mingcheng (1081-1129), soutiennent la primauté des découvertes archéologiques contemporaines sur les anciens travaux écrits après coup, qu'ils considèrent comme peu fiables au regard des anciennes preuves. Hong Mai (1123-1202) utilise l'ancienne vaisselle de la dynastie Han pour démystifier ce qu'il considère comme des descriptions fallacieuses faites dans le catalogue archéologique Bogutu, compilé durant la seconde partie du règne de l'empereur Song Huizong (1100-1125).