récupéré sur le forum de bourgogne médiévale, récupéré sur le site de l'hermine radieuse!
un peu de psychologie!!
Un peu de culture ne fait pas de mal :
Le syndrome de Medievo-Dépendance
ou
MDD
Par le Dr Painerus , Hôpital des Cinq – vins, service de pathologie mentale J.Bauche , Paris 12 °
Une définition univoque :
Pathologie grave dont la prévalence est en forte
augmentation eu Europe depuis 10 ans, mais qui
semble aussi exister en Asie et outre Atlantique.
Elle touche surtout l’adulte de sexe masculin de
20 à 40 ans avec des extrêmes allant de l’enfant
en bas âge (formes familiales graves) aux
personnes âgées. Elle se définit comme une perte
plus ou moins transitoire de toute inscription
dans la réalité contemporaine pour développer
une dépendance comportementale et psychologique à une période dite médiévale. Ce n’est cependant pas un
trouble psychotique en tant que tel.
Facteurs de risque par ordre de gravité décroissant (étude Vane Yck)
· A voir au moins un ascendant dépendant (il ne semble pas exister une forme génétiquement
déterminée mais les études sont contradictoires à ce sujet !)
· A voir un faible degré d’estime de son soi contemporain : Ceci aboutissant à une réaction dite en miroir
inversé allant de la grande décompensation chevaleresque (description princeps datant de F.
Ouquet ) avec le célèbre délire d’identification à un personne historique de haute lignée à des formes
moins théâtrales .
· P résenter un fort degré d’impulsivité passéiste (décrit comme un arrêt brutal de toute activité
cognitive ou physique devant un objet ou lieu rappellent ce passé). Notons ainsi que des accidents de
circulation sont décris par Monde–Vil lors de détournement de la vigilance de conducteurs MDD en
passant devant des monuments historiques !
· R évéler des troubles de personnalité et de la sociabilité : plaisir obsessionnel à revêtir des vêtements
anciens, à s’isoler de ses pairs pour vivre dans un monde imaginaire peuplé d’autres dépendants, fuite
du quotidien pour fréquenter des regroupements saisonnier de malades coupés du monde
contemporain et ceci dans des endroits inadaptés aux règles d’hygiène de base type forêt, ruines
diverses…
· P résenter une forte prédilection pour une époque dite « é poque d’enkystement » ou temps Coigne
qui semble cristalliser toute les capacités intellectuelles et matérielles du sujet. Le désintérêt pour les
autres périodes est bon un indice de gravité +++ (Échelle de gravite de T.M. Raire).
Formes d’entrée et étiologies:
· s oit brutale souvent la plus dure dans l’expression de la dépendance (forme grave avec fortes
conséquences sociales à type dépense inconsidérées très rapides, conjugopathies secondaires, oublis des
fêtes familiales …)
· s oit progressive après fréquentation de malades lors de regroupement saisonniers et contamination
comportementales et parasitage intellectuel.
Décrivons aussi deux causes possibles fréquemment retrouvées :
·désir d’affirmation de soi (lire « le mythe du chevalier et le sur moi » de Dug et Clin ou « un sur moi
protecteur : l’Armure » de Jonove
·ou par réaction à des ruptures de parcours de vie (type perte de sa collection de Playmobil MA ou
destruction de « cabane forteresse symbolique » !)
Les stades classique de maturation de la personnalité, stade dit anal type pâtée ( château de sable ) puis de
l’Epée–bois, puis les stades dits « de Thierry la Fronde » ( garçons ) ou « de Jeanne d’arc » ( les filles), sont
actuellement mis à mal ! On décrit de plus en plus d’entrées directes par une forme dite Kaamelottienne
(travaux de T.Roll ) ou indirectes par un stade intermédiaire dit du GN .
Les divers types du MDD:
Nous ne parlerons pas des formes abatardées type persistance du stade GN, pour n’évoquer que les 4 formes
classique du plus bénin au plus grave:
· forme animatoire
· forme reconstituante
· forme histoire vivante ou living history desease de Jerisamble Tone particulièrement grave si
l’époque d’enkystement est le XVème !
· formes mixtes très fréquentes dans certains groupes qui semblent engendrer un trouble identitaire
profond.
· La gravité des conséquences médico-sociales sont de plus en plus lourdes selon ces formes de même
que l’intensité de la dépendance. Notons que le catalogue le plus complet des typologies est
accessible sur le site scientifique de Jaak.Mar et Chal.
Le diagnostic et le traitement :
Le MDD présente des signes très divers parfois difficiles à déceler sans test de dépistage (tests de C. Luny ou
de L. Tower pour les anglo-saxons) :
· La procédure est de placer rapidement entre les mains du sujet suspecté de
MDD un objet de son époque d’enkystement, type un plat, une épée, et
très rapidement lui retirer des mains et de la vue ++ !
· L e test est dit MDD positif si en moins de 10 secondes on voit apparaître
une modification comportementale du sujet. Celle-ci peut aller jusqu’à
une certaine agressivité verbale ou physique dans les cas les plus
lourds (forme « histoire vivante ») ! Généralement il s’agit d’un
tremblement des extrémités, une pâleur faciale, des sueurs, un
manque initial du mot, parfois de malaise vagal !
Il est souhaitable de réaliser ce test qu’en milieu médical formé au MDD.
D’autres signes existent mais ne sont pas spécifiques : coupe de cheveux étrange, port d’habits en
décalages avec la mode actuelle, hygiène douteuse au retour de leurs regroupements saisonniers,
déplacements en camionnettes ou camion, forte attirance vers les musées passéistes ou les musiques
surannées et leur néolanguage déjà évoqué. Ce dernier utilise des mots étranges que seul les MDD croient
comprendre (ex : Lyre et pipions ?, corps –secs ?…). Notons qu’entre eux des incompréhensions persistent : il
existerait un conflit sémantique ancien entre un nommé Jacques et un nommé Grand.Bison. Aucun expert ne
peut l’analyser à ce jour. (Travaux de Doublay à Armet)
Les personnes âgées MMD se reconnaissent par une barbe et / ou des lunettes en bois ou en os
En cas de sevrage brutal ces signes sont amplifiés. La ré-immersion dans la réalité est souvent douloureuse et
doit être progressive, en s’appuyant sur une équipe pluri-professionnelle. L’usage en phase de sevrage du
Contampaurin 7.5 est recommandé. L’isolement en un lieu où tout rappel au passé et à la culture est
impossible peut être bénéfique (thérapeutique US.). Cependant les rechutes sont estimées à 23 % d’après la
méta-analyse d’ Avis–Saine.
L’approche familiale sera à privilégier durant le traitement : apprendre à se recentrer vers des jeux innocents et
contemporains avec ses enfants, remanger de la viande les jours dits de non carnage dans leur néolanguage,
interdire certaines émissions tv ou lectures...
N’oublions pas le rôle majeur joué dans la consolidation par les groupes d’entraide d’anciens MDD type les
MDD Anonymes ou par le :
Numéro vert : 0800 .1415 .1515
Conséquences médico-sociales :
Dans la cellule familiale élargie une contagion rapide peut exister, l’expression du MDD sera donc
transgénérationnelle avec parfois obligation d’intervention de service sociaux (protection d’enfant). Le conjoint
peut développer une tolérance plus ou moins longue à la pathologie du MDD, des tensions dans la vie de
couple sont possibles !
Il existe souvent des formes de fort déni intra-familial où le conjoint et les enfants ne peuvent évoquer à
l’extérieur la pathologie du malade. Cette notion de honte non dite est un bon levier thérapeutique. Les liens
amicaux hors MDD sont difficiles devant l’aspect monolithique des zones d’intérêt ou l’envahissement du
domicile par des objets hétéroclites ou dangereux.
L’appétence à l’alcool et à l’usage d’objet dangereux induit une traumatologie très spécifique : Plaies,
contusions faciales, entorses (étude de P.Avelmoke sur deux cent cas d’admission à l’hôpital de Tewkesbury)
Un point trop peu abordé la sexualité du MDD. Elle est généralement peu agissante contrairement à ce que ces
propos laissent entendre ! Lors du regroupement de ces malades, il existerait des joutes verbales exaltant une
virilité fantasmatique (mais souvent défaillante dans la réalité) et très peu de rapprochement sexuels semble
réellement exister.
D’après la grille d’appétence sexuelle de Ronan Delarose, la simple vision de certaines parties du corps de
l’autre suffirait à leurs satisfactions : nuque et épaule féminines et pantalons moulants chez l’homme ! Un
langage imagé semble d’ailleurs exister traduisant leurs détresses sexuelles : l’homme manipule des objets
longs très évocateurs (épées, canons, bourdons…) et la femme traduit ses attentes inassouvies par le port de
coiffes (dites pour elles : gone-elles ?) aux queues symboliquement démesurées, ou s’activent devant des
mortiers « objets castrateurs » par excellence !
Conclusion :
Le MDD est un sujet difficile et trop peu abordé lors du cursus des études médicales. Regrettons que les
structures de prise en charge ne soient pas à la hauteur de la propagation de cette pathologie.
Son développement doit nous interroger sur les raisons du rejet du monde contemporain par ses personnes
sans pour autant diaboliser les malades.
Pen Ruz
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que ceux qui ne sont pas concernés lèvent la main!